Éditions VillaRrose

Le Surnaturel dans le monde végétal

par Dora d’Istria
suivi d’une étude L’Énéide, labyrinthe végétal
par Philippe Blon
Dessins de Cédric Rivrain

Dora d’Istria (1828-1888) est le nom de plume de Elena Ghica, écrivaine célèbre au XIXe siècle, tombée dans l’oubli depuis. En plus de ses talents littéraires et linguistiques tout-à-fait exceptionnels, elle se distingua par des engagements politiques avant-gardistes et féministes. On peut dire qu’elle incarna de façon précoce l’idéal féminin moderne européen.

En 1879, dix ans avant Le Rameau d’Or, l’ouvrage de référence de l’anthropologue James Frazer, Dora d’Istria écrit Le Surnaturel dans le monde végétal, texte dans lequel elle rassemble de nombreux exemples de croyances et de rites dans le monde entier, pour mettre en évidence l’importance de l’interaction entre végétal et surnaturel.

Selon le principe de la collection, cette étude est ici prolongée par une analyse approfondie de Philippe Blon, anthropologue et historien contemporain, qui choisit de démontrer l’influence majeure du monde végétal dans l’Énéide de Virgile.
Cédric Rivrain a fait, spécialement pour ces deux ouvrages, des portraits de Dora d’Istria inspirés de peintures anciennes.

Le mentor de Dora d’Istria, qu’elle rencontra très jeune, Alexander von Humboldt a fait paraître en 1805, Essai sur la géographie des plantes. Les premières études scientifiques sur le monde végétal dans ses rapports avec la mythologie ont commencé vers 1859 en Allemagne.
En 1860, elle rencontre Angelo De Gubernatis (1840-1913), orientaliste et linguiste de renom, spécialiste de la mythologie comparée. En 1878, il publie La Mythologie des plantes ou les légendes du règne végétal. Cette somme, qui comporte des notes en cinq langues, inspire à l’érudite Dora la présente étude, publiée en 1879, dans lequel elle rassemble de nombreux exemples de croyances et de rites du monde entier, pour mettre en évidence l’importance de l’interaction entre végétal et surnaturel au moyen d’une écriture remarquable. Dans la seconde partie du 19e siècle, on constate que les travaux autour de la mythologie comparée ont suscité un intérêt particulier pour ce que le monde végétal pouvait produire dans l’imaginaire, prémonitoire des interrogations scientifiques jointes aux préoccupations communes davantage tournées vers la préservation et la compréhension de la nature.
Le principe de la collection est de prolonger le texte de référence par une réflexion d’un chercheur contemporain. Ainsi Philippe blon, anthropologue et historien, analyse un aspect de l’Énéide dans lequel il démontre l’influence majeure du monde végétal, présenté comme le fondement actif de l’épopée.







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Le Surnaturel dans le monde végétal
par Dora d’Istria
Parution : février 2020

144 pages
10,5 x 16,5 cm, broché avec rabats
11 ill. noir et blanc dont 3 de Cédric Rivrain
14 Euros

isbn 978-2-9543646-5-0







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Finissage de l’exposition Prélude à Dadatura, Présentation et lecture performée du livre par Katia Feltrin et le groupe des Pontificall Beuys, atelier des Vertus, 6 rue des Vertus, 75003 Paris, le 4/07/2021.

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Christophe Ono-dit-Biot, in Le Point, 23 Juillet 2020
Éric Dussert, in Le Matricule des Anges, Juin 2020

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