Éditions VillaRrose

LANCERS ET REBONDS DE PIERRES
sur l’eau

par Lazzaro Spallanzani

suivi de Ricochet, histoire d’un modeste prodige par Cyril Jarton

Lavis de Marc Couturier
« Les pierres lancées de biais dans l’eau sont connues pour rebondir à sa surface : c’est un divertissement traditionnel (et non des moindres) pour les enfants qui jouissent de leur temps libre au bord de la rivière. »



Lazzaro Spallanzani (1729-1799), biologiste, physicien, géologue, brillant précurseur de la méthode expérimentale, fut admiré par Pasteur qui plaça son portrait en face du sien dans son dernier domicile.
Pour répondre à l’énigme que représentait alors le phénomène du ricochet – « comment est-il possible qu’une pierre rebondisse sur l’eau ? » –, Spallanzani rédigea ce traité, traduit ici pour la première fois du latin, et qu’on peut lire comme un état des lieux de la mécanique des fluides au XVIIIe siècle.
Malgré sa rigueur démonstrative, se dégage, de cet essai magistral, une légèreté non dénuée de tendresse. C’est à sa cousine Laura Bassi, brillante physicienne et mathématicienne, première femme nommée professeur d’université, que Spallanzani dédia l’étude. Par cet indice, on se plaira à imaginer, à projeter… que les rebonds des pierres sur l’eau apparaissent alors comme la métaphore de cet amour pudique.
La postface de Cyril Jarton, président de la Fédération mondiale de ricochets, conte de façon originale l’histoire de cette curiosité.



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Parution : décembre 2012

160 pages
10,5 x 16,5 cm
12 ill. noir et blanc
12 Euros

isbn 978-2-9510883-9-9












Éditions de tête
12 exemplaires numérotés et signés comportant chacun deux lavis originaux sur papier aquarelle 200g/m2 - 200 Euros. Librairie Artcurial, Art Paris, Grand Palais, Paris, 2013.

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Marc Couturier, qui vit et travaille à Paris, est apte aux apparitions, aux abîmes, aux infinis, aux rêves. Il est, je crois, profondément à l’étroit dans les limites qui nous sont imposées. Il souhaiterait que tout défaille. Tel un enchanteur, il aimerait apercevoir à sa guise d’autres paysages, entretenir d’autres échanges, se déplacer d’un monde à l’autre, sans contraintes, en fonction de ses exigences et de ses humeurs.
Transformer la pierre en eau, l’eau en miroir, le miroir en puits sans fond, cela lui est naturel. Changer un bouquet en memento mori où se devine la menace d’un crâne, jeu d’enfant ; traverser le Styx n’est pas hors de sa portée, matérialiser ou plus exactement rendre présent l’impalpable, comme la lumière, disposer des constellations au gré de ses vœux, comme le scintillement des étoiles, rendre tangibles les horizons, le ciel et l’infini, c’est son modus operandi habituel.

Henri-Claude Cousseau
In L’Œuvre de Brou, éditions Fage, 2005.

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Presse

Fabien Gruhier, Le Nouvel Observateur, 31 janvier 2013


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